45ème ETAPE: ITERO DE LA VEGA-VILLÁLCAZAR DE SIRGA

En ce début de journée, le ciel est brumeux mais le beau temps est de retour.

Avec ce paysage monotone, j'ai comme une impression de ne pas avancer malgré l'accumulation de mes pas. Cela symbôlise très bien notre vie ordinaire avec sa routine. Comme ces moments où nous avons le sentiment que rien n'avance pour nous dans la vie. Mais cela ne doit pas nous empêcher de croire en l'espérance.

Peu avant 9h, j'arrive à Frómista. Cette ville que je ne prends pas le temps de visiter. J'y retrouve un bon nombre de pèlerins.

Cette étape n'est pas d'une beauté exceptionnelle. Elle est plutôt ennuyante.

A midi, un village avec son imposante église apparaît devant moi. Il s'agit de Villálcazar de Sirga. Ce village a une église disproportionnée par rapport à sa taille modeste. Je prends le temps de la visiter, cet après midi.

Je suis à l'Auberge municipale. Depuis plusieurs jours, je suis content de mes choix d'Auberges. Ils ne font pas plus de 30 places. Celle-ci n'en possède que 19. Pour se reposer c'est l'idéal. Et surtout après une étape de 26 kms.

Comments

[Arnaud]

Bérengère,

C'est vrai, le mot espérance paraît être d'un autre siècle. Notre socièté est, malheureusement, sous la coupôle d'un nihilisme ambiant qui oblige chacun à voir la vie que du mauvais côté. Et je pense à nos médias, en particulier.
Je vous rassure, je suis toujours aussi motivé.

Cordialement

Arnaud

[Arnaud]

Bonjour à tous,

C'est très bien d'avoir des familles qui donnent des bonnes idées aux autres.
L'idéal serait de raconter mon périple à la mesure de mes pas: 1er pas, je sors de la cathédrale du Puy-en-Velay; 2ème pas...2300000ème pas, je suis à St-Jacques de Compostelle. Ce serait un peu ennuyant!
J'aurai dû m'informer pour savoir si un autre saint faisait des pèlerinages en bord de mer. Cela aurait été mieux que de faire comme le bon vieux saint Jérôme. Le désert l'a sûrement aidé à traduire la Bible en latin.

Je vous embrasse

Arnaud

[Bérengère]

Bonjour Arnaud,
Je suis toujours votre périple, c'est extraordinaire dans votre carnet de bord j'ai l'impression de m'entendre parler. c'est difficile à concevoir car souvent les gens qui m'entoure rigole si je leur sors une phrase comme vous sur l'esperance. Si vous saviez l'importance qu'a ce mot pour moi. Je vous sens depuis quelque jours moins motivé qu'au début c'est peut être qu'une impression. Mais après chaque traversé du désert il y a une oasis de bonheur.... Le beau est revenu pour vous tant mieux parce que ici en normandie, il fait un mauvais temps depuis le 1er aout c'est horrible;
Allez Arnaud vous y êtes presque. Bon courage
bisous Berengere

[paricoat family]

Nous suivons tous les jours ton périple (mon petit doigt me dit que la le coz family nous copie à ce niveau), ce serait toutes les heures si tu daignais t'arrêter plus souvent prendre un cybercafé (ça à quel goût d'ailleurs?).
Compostelle n'est plus très loin, bon courage, si je puis faire une remarque pour les prochains pélerins, plutôt qu'un désert dans le style de st jérôme, un pélerinage en bord de mer eut été plus sympathique (enfin vu qu'on ne m'a rien demandé à moi...) .
Voilà, merci encore pour ton blogaou (blog en breton)